GrosseDinde (je vais t'appeler GD j'pense, j'ai vraiment l'impression de t'insulter en citant ton pseudo
):
Déjà tu t'es excusée pour ta façon de t'exprimer qui pouvait porter à confusion, eh bien je m'excuse également du côté rentre-dedans que j'ai pu avoir. Je suis une enflammée huhu.
GrosseDindeLubrique a écrit :
Je n'ai jamais dis que les effets secondaires étaient omniprésents ! J'ai seulement énoncé certains d'entre eux en précisant que certains sont fréquents, pas forcément les plus graves.
On va encore parler d'interprétation sur ce coup-là, parce que ton post mettait tellement l'accent sur les dangers/effets indésirables de la pilule que ça faisait un peu "attention, tu vas choper tous les trucs pas glop du monde!". C'est peut-être pas ce que tu penses, mais c'est ça qui est ressorti.
En outre, j'ai du mal à savoir si ta formulation était ironique mais... en pratique oui, la pilule stérilise, c'est justement son but. Elle empêche l'ovulation et réduit l'épaisseur de l'endomètre afin d'empêcher l'implantation d'un ovule fécondé en cas d'ovulation fortuite (pilule mal prise ou inadaptée).
Donc oui, la pilule rend stérile durant sa prise, c'est sa fonction. (...) Cela peut donc causer une stérilité ponctuelle comme permanente : sachez que si certaines femmes réussissent à tomber enceintes avec un simple oubli de pilule, il y en a tout autant qui ont besoin de plusieurs mois pour réussir à retrouver la capacité d'ovuler ainsi qu'une épaisseur d'endomètre suffisante pour une nidation car leurs ovaires ont tantôt été mis à l'arrêt, tantôt à nouveau en fonction, etc.
(Déjà, qu'on mette les choses au claire: je sais parfaitement comment agit une pilule, je suis loin du stade "ça t'empêche d'avoir des enfants point"
)Et c'est là que ça m'ennuie beaucoup, parce que oui la pilule rend donc stérile de manière temporaire, évidemment, mais de manière permanente... Meh. J'en doute fortement. Je sais que le fait que la pilule peut amener le corps, une fois l'arrêt de celle-ci, à galérer à retrouver son rythme, parce que plus l'habitude. Ma mère m'en a déjà parlé (infirmière), mon médecin aussi mais jamais il n'a été rapporté de cas de femmes qui sont devenues stériles de manière permanente à cause de la pilule. Et si c'est le cas, est-ce que c'est vraiment la faute de la pilule? est-ce que la femme n'est pas tout simplement stérile de base? ou que son corps rend difficilement une grossesse possible? et le partenaire? est-ce que ce ne serait pas lui qui serait stérile?
Permets-moi de te reprendre sur ce point qui est erroné (en partie). Comme je l'ai dis précédemment, ce type de contraception n'est pas encore assez ancien (50 ans, c'est peu, sachant que cela inclue la prise de prototypes qui ont évolués en même temps que la recherche) pour que l'on puisse juger de ses potentiels effets positifs sur le long terme. Les études auxquelles tu fais référence sont de simples présomptions qui sont tout aussi contestables. Ayant connaissance des données dont on dispose qui ont conduit à ces théories sur la diminution de risques de cancer, je peux également confirmer que cette hypothèse est crédible pour la simple et bonne raison que certaines formes de cancer sont ce qu'on appelle hormonaux-dépendants. La pilule mettant l'organisme en carence d'hormones sexuelles pour permettre à l'ovulation de ne pas se produire, cela réduit logiquement le risque de certains cancers. Néanmoins on peut éventuellement observer une contrepartie pour le même effet comme celle que j'ai expliqué précédemment (stérilité sur le long terme à cause d'une mise à l'arrêt du fonctionnement des ovaires).
Il est vrai que 50 ans, en matière de santé, ça fait peu (mea culpa). Cependant, comme tu le dis, TOUTES les études sur ce sujet ne sont que présomptions et hypothèses, donc la thèse "la pilule peut rendre stérile de manière permanente/augmenter le risque de certains cancers" peut être tout aussi fausse. Sur ce coup-là, personne n'a tort ni raison, il faudra voir. Et, quand je lis ça:
Je pourrais vous expliquer en détail comment et pourquoi ce produit augmente drastiquement le risque de stérilité, cancer et maladies chroniques si besoin
Je me dis qu'on est loin de ce que toi-même me disait plus tôt, à savoir qu'on est sûr de rien et qu'on a pas le recule nécessaire. Bien incohérent tout ça. Tu en dis même plus à ce sujet:
Un très grand nombre de facteurs entrent en compte dans ce genre de théories notamment les prédispositions génétiques face au cancer, l'alimentation, l'environnement, le rythme de vie, etc, qui sont souvent peu pris en compte par la plupart des gens (alors qu'il s'agit-là des principaux responsables de la plupart des pathologies du corps humain, qu'elles soient bénignes ou mortelles).
Encore une fois, tout ça va dans le sens du "il ne s'agit que d'hypothèses, calmons-nous". Encore une fois, pas très cohérent avec tes propos dans ton 1er post que j'ai cité plus haut.
Le rapport avec l'âge est encore une fois assez logique (enfin de mon point de vue, mais c'est peut-être plus facile à dire pour moi, je m'en excuse) : la période de puberté dure en moyenne 3 ans, entre 10 et 16 ans pour la plupart des jeunes filles. A ce moment-là, les organes génitaux sont encore en évolution et une contraception hormonale est généralement contre-indiquée car elle peut altérer ou interrompre le développement de certains organes. C'est le cas pour la plupart des contraceptions hormonales, mais d'autant plus vrai pour la pilule dont la teneur en hormones est fortement concentrée car on en perd la majeur partie via le système digestif (mais encore une fois, l'assimilation est très relative en fonction des individus ou ne serait-ce qu'en rapport avec ce que vous avez mangé ou bu durant la journée).
Bon, encore une fois grosse confusion: par "surtout si vous êtes jeunes!" j'ai compris que, bon, vous êtes jeunes, vous pouvez bien supporter hein (si tu trouves ça parano, tu serais étonnée du nombre de personnes qui envoie des jeunes péter comme ça
). Je sais qu'il vaut mieux laisser faire le corps tout seul, qu'il est en plein évolution et qu'il vaut mieux le laisser tranquille (encore une fois, je connais les détails, même si je fais pas médecine
; je suis IN-FOR-MÉE eh ouaiiiiis). En fait (et là, je comprends ta réponse, j'ai pas été assez claire), je suis d'accord avec le fait que, pour une simple histoire de ponctualité de règles (qui sont, en plus, de base, assez ponctuelles), on ne file pas la pilule à une ado. Mais imaginons d'autres situations: règles hémorragiques/douloureuses, problèmes de thyroïde; dans ces cas-là la pilule me semble tout à fait justifiée, même chez une ado de 15 ans. Pour info, c'est précisément les raisons pour lesquelles ma mère l'a commencée jeune, ainsi que ma soeur: problèmes de thyroïde entrainant des règles irrégulières, hémorragiques et très, très douloureuses; le truc en plus: la pilule aide à réguler et apaiser ces problèmes de thyroïde (c'est pas pour rien que leur endocrinologue a insisté sur quelques pilules particulières).Alors là par contre, je trouve ça totalement contradictoire... La pilule est un médicament chimique présentant bien plus de risques que de bénéfices (attention à ne pas paraphraser mes phrases : le risque est hypothétique bien qu'existant, alors que le bénéfice est un constat). Si je peux inciter et conseiller une personne à choisir une alternative plus douce (dans la mesure de ses besoins) je considèrerai cela comme étant bien plus responsable que de prôner l'inverse par facilité dans un cas où l'on pourrait s'en passer. C'est bien d'ailleurs pour ce genre de résultante que je souhaite devenir médecin, donc là je ne te comprends pas ! Après, si c'est la forme de mon discours qui dérange, je te renvoie vers mon second paragraphe en début de post.
Irresponsable dans le sens où, si une fille arrête sa pilule parce qu'elle a flippé avec ton post, quelles en seraient les conséquences? Je te le donne en mille: grossesse non désirée. Ca c'est pas glop.
Et tu vois, avec la phrase en gras, tu recommences: tu dis que la pilule présente bien plus de risques que de bénéfices pour ensuite dire que le risque est hypothétique, mais que le bénéfice est un constat. C'est une contradiction dingue: en théorie la pilule pourrait être bien plus dangereuse que bénéfique, mais dans les faits, c'est l'inverse: peu de femmes ayant des AVC/thromboses/gros effets secondaires à cause de la pilule contre 99,9% de chances de ne PAS tomber enceinte si la pilule est prise correctement.
Je reconnais que j'ai fait un amalgame avec ta santé et tes propos sur la pilule. Mais ton post semblait tellement... personnel, que j'ai cru que ça pouvait être ça (que tu prenais ton cas personnel pour une généralité).
Par contre:
Attention aux erreurs d'interprétation dues à une lecture un peu trop rapide.
Un poil démago sur ce coup-là
. Bien sûr, et je suis globalement d'accord avec ce point. Cependant, ayant plutôt bien connaissance de ce sujet, je pense qu'il est important de préciser qu'au vue de l'augmentation des risques en cas de contraception hormonale notemment pendant la puberté, il est plus prudent et responsable de choisir une alternative non-hormonale le temps de finir de se former sexuellement, afin de pouvoir faire diverses analyses fiables (et non altérées par des pics hormonaux ponctuels dus à l'afflux d'hormones pendant la puberté) et savoir si la pilule contraceptive est la meilleure alternative possible pour telle ou telle femme, et savoir également quel type de pilule serait la plus adaptée, etc. Si l'on demande de faire une prise de sang avant de recevoir cette prescription et de faire un bilan de santé annuel pour vérifier si tout se passe bien, ce n'est pas pour le plaisir de se faire vampiriser par des laborantins ^^
On est d'accord. D'autant plus que je ne comprends pas cette obsession du corps médical à prescrire d'office la pilule, surtout chez les ados. Préservatifs féminins/masculins, stérilet hormonal ou en cuivre, implant, anneau vaginal, patch, injection de progestatif (à faire tout les 3 mois il me semble), bref c'est pas les moyens qui manquent.
Voilà voilà, désolée pour les pavés !
On aime les pavés sur ce forum!
Gins: y a le stérilet aussi. Aucun problème pour le poser à des nullipares.
Dernière modification par Lunavha (Le 28-10-2016 à 18h56)
C'est l'histoire d'un cheval qui se rend dans une boulangerie à vélo. Il va voir la boulangère et lui dit:
- Bonjour madame la boulangère, auriez-vous des tartes à la fraise?
- Non désolée je n'ai plus que des tartes à la fraise.
- Oh c'est pas grave j'étais venu à vélo.


