J'ai eu mes premières règles à l'âge de 13 ans, pendant 2 ans je ne les avais que 1 fois tous les 2 mois ensuite ça s'est régularisé vers l'âge de 16 ans. Aujourd'hui je suis obligée de prendre la pilule car elles sont très douloureuses et abondantes et je souffrirai lors de mes cours, je porte des serviettes mais je voudrais bien essayer la CUP menstruelle pour faire des économies
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#1052 Le 30-08-2016 à 16h39
gwenaille cest comme cela que ca commence ca vient 1foit 1foit
#1053 Le 30-08-2016 à 16h43
beauty1903 tu les as eus quands tu etait tres precoce
#1054 Le 30-08-2016 à 17h10
aserdy9 a écrit :
beauty1903 tu les as eus quands tu etait tres precoce[/quote
Non tu te trompe les regles précoce c'est à partir environ à l'âge de trois ans.... les règles normal est d'environ de neuf ans à 16 environ
#1055 Le 02-09-2016 à 00h57
Gwennaielle a écrit :
J'ai eu mes premières règles à l'âge de 13 ans, pendant 2 ans je ne les avais que 1 fois tous les 2 mois ensuite ça s'est régularisé vers l'âge de 16 ans. Aujourd'hui je suis obligée de prendre la pilule car elles sont très douloureuses et abondantes et je souffrirai lors de mes cours, je porte des serviettes mais je voudrais bien essayer la CUP menstruelle pour faire des économies
Moi aussi j'au eu mes premiere regle a l'age de 13 ans et ils s'arretent pendent 4 mois mais cette année ils sont régularisé
#1058 Le 20-10-2016 à 18h30
à 11 ans malheureusement ..! ( j'ai 12 et demis )
Mais le bon côté c'est que l'on loupe des cours de piscine avec le collège
mais j'ai grave mal au ventre
Enfin bon tenez bon les filles on est toute soudés dans ces moments ! 
#1059 Le 20-10-2016 à 18h30
vers 11 ans je crois. Et a cet époque je me doutais pas du cauchemar que ça allait être x)
#1060 Le 20-10-2016 à 18h32
Moi aussi je m'en doutais pas ( ce chauchemar )
j'étais pas prête psychologiquement mais en y repensent on y est jamais prête 
#1061 Le 20-10-2016 à 18h38
ouaip,surtout quand on ne sait pas ce que c'est les règles (vécu)
#1062 Le 20-10-2016 à 18h39
Sherrhi a écrit :
ouaip,surtout quand on ne sait pas ce que c'est les règles (vécu)
Ah
je comprend ta souffrance
Moi je le savais déjà a 9ans ! J'étais susceptible de les avoirs a 9ans en faite ..!
#1063 Le 21-10-2016 à 08h35
Bonjour ,
Voilà je voudrais savoir mes regles sont regulieres je les ai tout les 28 jours et voila aujourdhui est mon 28 eme jour du cycle chaque fois que j'ai les regles elles marrivent la nuit ou bien des que je me reveille ce matin je me suis réveillé et rien je sais que cest tout à fait normal mais enfait aujourd'hui je vais faire du shopping avec une amie déjà que je pensais les avoirs j'étais hyper stresser et la mon stress c'est de les avoir en pleines journee !
Bref voici ma question :
En sachant que mes regles depuis 3 ans je les ai presque (oui ça m'arrive de les avoirs en journee mais depuis que je suis régulière c'est la nuit ou le matin quand je me reveille ) toujours le matin ou la nuit enfait c'est des que j'ouvre les yeux fin que je sois consciente que je suis réveillé ben je les ai . Et sachant que aujourd'hui c'est mon 28eme jour de cycle , est ce que ils se peut qu'elles arrivent en pleine journée ? Ou c'est juste quelles vont arriver demain !? Par ce que ducoup j'aimerai bien prévoir pour aujourd'hui le shopping ..
J'ai grandi et évolué avec le jeu ma bimbo comme beaucoup d'entre vous . Alors merci.
" Toujours revenir à l'endroit où l'on a évolué et grandi mentalement "
#1064 Le 21-10-2016 à 09h04
Personne ne peut te le prédire ca. ^^
Prends quand meme le nécessaire pour ton shopping, c'est tout. Tu verras bien quand tu les auras.
#1065 Le 26-10-2016 à 13h48
Chiaramasidu84, vu que ton cycle est assez régulier, je pense que seul un facteur important peut le changer. Mais de toute évidence, prends le nécessaire à chaque fois que tu as des doutes. Vaut mieux tout avoir sous le coude plutôt qu'elles débarquent en mode "suurrrpriiiiiiiisee !"
Edit - Je viens de voir que ça fait longtemps que tu as posé la question, en fait. Mais quoiqu'il en soit, à l'avenir, ne te fie pas toujours à cette régularité. C'est vicieux les règles 
Dernière modification par SacrUniMel (Le 26-10-2016 à 13h50)
#1066 Le 26-10-2016 à 13h53
Chiaramasidu84 a écrit :
Bonjour ,
Voilà je voudrais savoir mes regles sont regulieres je les ai tout les 28 jours et voila aujourdhui est mon 28 eme jour du cycle chaque fois que j'ai les regles elles marrivent la nuit ou bien des que je me reveille ce matin je me suis réveillé et rien je sais que cest tout à fait normal mais enfait aujourd'hui je vais faire du shopping avec une amie déjà que je pensais les avoirs j'étais hyper stresser et la mon stress c'est de les avoir en pleines journee !
Bref voici ma question :
En sachant que mes regles depuis 3 ans je les ai presque (oui ça m'arrive de les avoirs en journee mais depuis que je suis régulière c'est la nuit ou le matin quand je me reveille ) toujours le matin ou la nuit enfait c'est des que j'ouvre les yeux fin que je sois consciente que je suis réveillé ben je les ai . Et sachant que aujourd'hui c'est mon 28eme jour de cycle , est ce que ils se peut qu'elles arrivent en pleine journée ? Ou c'est juste quelles vont arriver demain !? Par ce que ducoup j'aimerai bien prévoir pour aujourd'hui le shopping ..
Les règles sont très imprévisible ..!
Si elles sont douloureuse et que tu as plus de 15 ans tu pourrais commencer la pillule, comme ça tu n'auras plus de stress !
#1067 Le 27-10-2016 à 05h38
On évitera de proposer à quelqu'un de se faire prescrire un contraceptif hormonal pour une simple question d'heure d'apparition de règles qui plus est déjà régulières, alors que la simple mise en place d'une protection à l'avance suffit à éradiquer le problème.
A titre d'information, le but de la pilule et d'ingérer quotidiennement un substitut d'œstrogène et/ou de progestérone en quantité dérisoire pour que l'organisme n'ai pas à en produire, empêchant ainsi l'ovulation et réduisant l'épaisseur de la muqueuse utérine. Cette mise en carence volontaire a de nombreux effets secondaires très communs et cumulables dont la déshydratation, l'assèchement des muqueuses, migraines chroniques, saignements, troubles digestifs, instabilité pondérale, inflammation des glandes mammaires et des glandes de bartholin, perturbation endocrinienne, hypertension et j'en passe, occasionnant ainsi des forts risques sur le long terme.
Nous n'avons malheureusement pas assez d'années de recul pour pouvoir démontrer certains de ces effets sur la durée via des faits (tout du moins, il y en a, mais pas encore suffisamment pour relancer le débat et conduire à un potentiel retrait de ce produit). Mais étudiant la médecine et étant assez informée sur ce sujet en raison de soucis médicaux personnels, je vous déconseille très fortement de prendre la pilule par simple confort, et dans la mesure du possible de la choisir comme contraceptif. Je pourrais vous expliquer en détail comment et pourquoi ce produit augmente drastiquement le risque de stérilité, cancer et maladies chroniques si besoin, ça me prendrait juste un peu de temps que je n'ai pas au moment où j'écris. Mais s'il vous plait, ne croyez pas que parce que la pilule est délivrée très facilement et à de nombreuses femmes cela en fait une alternative fiable surtout pour des problèmes aussi mineurs que des dates légèrement irrégulières. La pilule contraceptive ne devrait servir qu'en dernier recours comme traitement hormonal pour les femmes ayant des soucis qui les handicapent réellement, comme des règles très abondantes qui occasionnent un épuisement et des carences en fer, en cas de thyroïde, de rythme de vie irrégulier/intense, d'acné hormonal sévère, etc.
S'il vous plait, il en va de votre santé... ne vous laissez pas aller à la facilité pour des petites angoisses de date de règles (surtout si vous êtes jeunes !). Il vaut mieux prendre le risque de tâcher une culotte que d'entacher votre santé, car si un jour vous vous retrouvez avec des kystes ovariens, de l'herpès vaginal récalcitrant, des trompes de Fallope atrophiées ou encore des ovaires qui ne répondent plus car ils ont été mis à l'arrêt trop longtemps, vous ne pourrez pas effacer ça avec un peu d'eau bouillante et de bicarbonate de soude.
#1068 Le 27-10-2016 à 12h07
Et je trouve qu'on évitera de taper un stress à toutes les filles qui prennent la pilule en parlant d'effets secondaires potentiels mais qui sont loin d'apparaitre obligatoirement TOUS, et chez TOUTES les femmes, dont certains sont mêmes carrément très rares, et de rabâcher encore ces histoires de cancers, de stérilité (what, depuis quand la pilule rend-elle stérile, grande nouvelle), et de maladie chronique. Sans compter que la pilule peut prévenir les risques de cancer de l'endomètre et des ovaires (diminution des risques sur le long-terme). Concernant le cancer du sein et du col de l'utérus, selon les études, cela augmenterait les risques, selon d'autres, ça les diminuerait. Bref, rien de sûr.
Les effets secondaires et risques sont normaux, et inhérents à chaque médicament, même une simple aspirine. C'est pour ça qu'il faut choisir sa contraception en fonction de soi, son corps et ses besoins. Et si la pilule a été choisie, il y aura peut-être effet secondaire oui, mais peu (parce que si on en a beaucoup, c'est tout simplement qu'elle ne convient pas et qu'il faut en changer).
Quant à ce que tu considères des petites angoisses de règles, c'est peut-être ton ressenti, mais pas celui de tout le monde (puis le "surtout quand on est jeune", mais... quel rapport avec l'âge?!). Ca peut être chiant, voire stressant de pas savoir quand on va avoir ses règles; chacun est juge de ce qui l'ennuie et de quelle solution apporter dans ce cas (en l'occurrence: la pilule). Chacun ses raisons de la prendre (je l'ai prise dans un but contraceptif mais aussi, surtout, pour la prendre en continu, pour ne plus avoir mes règles; j'attends avec impatience les "mais c'est dangereux/pas normal/une fille ça doit avoir ses règles/tes pauvres ovaires mon dieuuuuuu").
Et je trouve ça très irresponsable de venir clamer que la pilule est dangereuse et va vous filer toutes les infamies corporelles du monde; il y a des jeunes filles ici, ou même, des femmes moins informées, et ce genre d'infos peut les amener à arrêter leur pilule/leur contraception hormonale.
Je ne nie pas que tu as pu avoir des problèmes de santé liés à ça, je ne te connais pas, mais faire croire que ton cas est commun et que beaucoup de femmes auront la même chose est totalement aberrant.
Oh, et: "Nous n'avons malheureusement pas assez d'années de recul pour pouvoir démontrer certains de ces effets sur la durée via des faits"; la pilule a été commercialisée en 1960, ça va faire 57 ans quand même, j'pense qu'il y a matière à avoir du recule.
Tu vas surement le prendre mal, mais j'ai l'impression d'assister au discours-type d'un anti-contraception. Maladies et risques qui font peur, il en va de votre santé, blablabla; tout pour filer l'angoisse.
C'est l'histoire d'un cheval qui se rend dans une boulangerie à vélo. Il va voir la boulangère et lui dit:
- Bonjour madame la boulangère, auriez-vous des tartes à la fraise?
- Non désolée je n'ai plus que des tartes à la fraise.
- Oh c'est pas grave j'étais venu à vélo.
#1069 Le 27-10-2016 à 13h24
Perso, la pilule est ma meilleure amie. Je n'ai pas d'effet secondaire (ou alors je ne m'en aperçois pas), et cela me permet de déclencher mes règles QUAND je le décide, c'est-à-dire que je prends plusieurs plaquettes d'affilée et déclenche mes règles quand je sais qu'elles ne vont pas m'empêcher de vivre (vacances/jours fériés).
J'ai commencé la pilule assez jeune (autour de 14-15 ans) et cela a changé ma vie.
On a toutes un rapport différent à la pilule et c'est clair qu'elle ne peut pas convenir à tout le monde, il faut tout simplement lui laisser sa chance, et c'est vrai que lorsqu'on est jeune, c'est la première méthode contraceptive qui nous est délivrée (pour X raison) parce que c'est la plus "simple" (bah ouais, le stérilet à 14 ans, bof quoi).
Si ça ne nous convient pas, on en change, tout simplement.
Oui je suis d'accord avec toi Lunavha !
Dernière modification par Ginsberg (Le 27-10-2016 à 13h25)
#1070 Le 27-10-2016 à 14h57
Oh tiens, j'avais pas lu le post de GrosseDinde.
Amen Lunavha.
Perso, mes règles me bouffaient la vie, fatigue, mal de crane, nausée, malaise ainsi que la douleur au bide. Sans compter mes changements d'humeur excessifs et incontrôlables et l'acné à cause de mes hormones en folie. La pilule m'a permis de me stabiliser et de ne plus etre autant handicapée (et oui c'est le mot, parce que ne pas pouvoir aller bosser à cause de ses règles c'est chiant, et limite j'avais honte.)
Alors j'ai peut etre comme Ginsberg des effets secondaires mais je ne m'en apercois pas, pour le moment je ne vois que ses avantages.
Evidemment, je ne suis pas du genre à la conseiller à n'importe qui, ca reste un médicament. (Ca me rappelle une autre fois, un membre qui faisait l'ode au stérilet) Chacun son truc, chacun sa contraception, chacun ses besoins.
Je rajoute que ce n'est pas parce que l'on prend la pilule que l'on est pas au courant des éventuels risques. Jpense que la plupart des gens savent quand meme.
Jsais pas c'est comme ... la cigarette, les fumeurs savent. On comprend peut etre pas mais c'est comme ca, chacun sa vie au final.
#1071 Le 28-10-2016 à 05h20
Tout d'abord, désolée par avance si la lecture s'avère fastidieuse, je vais tâcher de répondre point par point pour essayer de ne rien oublier et d'être la plus concise possible.
Je tiens en premier lieu à m'excuser si la formulation de mon message à pu prêter à confusion : loin de moi l'idée de vouloir prôner un discours moralisateur ou faire peur aux gens. Je peux comprendre que ma façon de m'exprimer à pu paraitre recyclée et redondante, mais ce n'était vraiment pas le but recherché. Comme je l'ai dit précédemment, j'étudie dans le but de devenir médecin. J'essaie juste de mettre en pratique mes connaissances actuelles dans le but de prévenir (comme dit le diction, mieux vaut prévenir que guérir).
De ce fait, j'ai parfaitement conscience que dans la réalité des choses, les gens ne sont pas assez informés sur le sujet tout simplement car on ne peut pas résumer en une consultation de 20/30 minutes le fonctionnement d'un médicament hormonal sur le corps humain, cela nécessiterait plusieurs heures rien que pour expliquer les réactions chimiques et physionomiques classiques de l'organisme, afin de pouvoir conclure sur l'impact qu'ont ce genre de produits sur l'organisme.
Lunavha a écrit :
Et je trouve qu'on évitera de taper un stress à toutes les filles qui prennent la pilule en parlant d'effets secondaires potentiels mais qui sont loin d'apparaitre obligatoirement TOUS, et chez TOUTES les femmes, dont certains sont mêmes carrément très rares, et de rabâcher encore ces histoires de cancers, de stérilité (what, depuis quand la pilule rend-elle stérile, grande nouvelle), et de maladie chronique.
Je n'ai jamais dis que les effets secondaires étaient omniprésents ! J'ai seulement énoncé certains d'entre eux en précisant que certains sont fréquents, pas forcément les plus graves.
En outre, j'ai du mal à savoir si ta formulation était ironique mais... en pratique oui, la pilule stérilise, c'est justement son but. Elle empêche l'ovulation et réduit l'épaisseur de l'endomètre afin d'empêcher l'implantation d'un ovule fécondé en cas d'ovulation fortuite (pilule mal prise ou inadaptée).
Donc oui, la pilule rend stérile durant sa prise, c'est sa fonction. C'est également le contraceptif qui augmente le plus le risque de stérilité définitive, et cela va sûrement te paraitre logique quand je vais t'expliquer comment et pourquoi : en mettant ponctuellement les ovaires à l'arrêt afin d'annuler la production naturelle d'œstrogène et de progestérone pour ensuite relancer son activité en période d'arrêt (s'il s'agit d'une pilule non continue) le corps peut finir par cesser de faire fonctionner certaines organes même après l'arrêt de la pilule car il n'en ressens plus le besoin. Cela peut donc causer une stérilité ponctuelle comme permanente : sachez que si certaines femmes réussissent à tomber enceintes avec un simple oubli de pilule, il y en a tout autant qui ont besoin de plusieurs mois pour réussir à retrouver la capacité d'ovuler ainsi qu'une épaisseur d'endomètre suffisante pour une nidation car leurs ovaires ont tantôt été mis à l'arrêt, tantôt à nouveau en fonction, etc.
Lunavha a écrit :
Sans compter que la pilule peut prévenir les risques de cancer de l'endomètre et des ovaires (diminution des risques sur le long-terme). Concernant le cancer du sein et du col de l'utérus, selon les études, cela augmenterait les risques, selon d'autres, ça les diminuerait. Bref, rien de sûr.
Permets-moi de te reprendre sur ce point qui est erroné (en partie). Comme je l'ai dis précédemment, ce type de contraception n'est pas encore assez ancien (50 ans, c'est peu, sachant que cela inclue la prise de prototypes qui ont évolués en même temps que la recherche) pour que l'on puisse juger de ses potentiels effets positifs sur le long terme. Les études auxquelles tu fais référence sont de simples présomptions qui sont tout aussi contestables. Ayant connaissance des données dont on dispose qui ont conduit à ces théories sur la diminution de risques de cancer, je peux également confirmer que cette hypothèse est crédible pour la simple et bonne raison que certaines formes de cancer sont ce qu'on appelle hormonaux-dépendants. La pilule mettant l'organisme en carence d'hormones sexuelles pour permettre à l'ovulation de ne pas se produire, cela réduit logiquement le risque de certains cancers. Néanmoins on peut éventuellement observer une contrepartie pour le même effet comme celle que j'ai expliqué précédemment (stérilité sur le long terme à cause d'une mise à l'arrêt du fonctionnement des ovaires).
Dis-toi de manière générale que lorsqu'on doit se référer à des " études " (le terme approprié serait plutôt " spéculations ") pour défendre ou dénoncer la conséquence d'un médicament (quel qu'il soit), c'est car on ne peut pas se baser sur des faits. Ne te fie donc pas à ce que tu peux entendre ou lire, essaie plutôt de comprendre l'essence du problème. Il est inutile de prendre des références sous prétexte qu'elles ont été menées par des personnes compétentes dans le secteur médical (généralement, ce sont des étudiants qui réalisent ce genre d'articles). Un très grand nombre de facteurs entrent en compte dans ce genre de théories notamment les prédispositions génétiques face au cancer, l'alimentation, l'environnement, le rythme de vie, etc, qui sont souvent peu pris en compte par la plupart des gens (alors qu'il s'agit-là des principaux responsables de la plupart des pathologies du corps humain, qu'elles soient bénignes ou mortelles).
Lunavha a écrit :
Quant à ce que tu considères des petites angoisses de règles, c'est peut-être ton ressenti, mais pas celui de tout le monde (puis le "surtout quand on est jeune", mais... quel rapport avec l'âge?!).
Le rapport avec l'âge est encore une fois assez logique (enfin de mon point de vue, mais c'est peut-être plus facile à dire pour moi, je m'en excuse) : la période de puberté dure en moyenne 3 ans, entre 10 et 16 ans pour la plupart des jeunes filles. A ce moment-là, les organes génitaux sont encore en évolution et une contraception hormonale est généralement contre-indiquée car elle peut altérer ou interrompre le développement de certains organes. C'est le cas pour la plupart des contraceptions hormonales, mais d'autant plus vrai pour la pilule dont la teneur en hormones est fortement concentrée car on en perd la majeur partie via le système digestif (mais encore une fois, l'assimilation est très relative en fonction des individus ou ne serait-ce qu'en rapport avec ce que vous avez mangé ou bu durant la journée).
Lunavha a écrit :
Et je trouve ça très irresponsable de venir clamer que la pilule est dangereuse et va vous filer toutes les infamies corporelles du monde; il y a des jeunes filles ici, ou même, des femmes moins informées, et ce genre d'infos peut les amener à arrêter leur pilule/leur contraception hormonale.
Alors là par contre, je trouve ça totalement contradictoire... La pilule est un médicament chimique présentant bien plus de risques que de bénéfices (attention à ne pas paraphraser mes phrases : le risque est hypothétique bien qu'existant, alors que le bénéfice est un constat). Si je peux inciter et conseiller une personne à choisir une alternative plus douce (dans la mesure de ses besoins) je considèrerai cela comme étant bien plus responsable que de prôner l'inverse par facilité dans un cas où l'on pourrait s'en passer. C'est bien d'ailleurs pour ce genre de résultante que je souhaite devenir médecin, donc là je ne te comprends pas ! Après, si c'est la forme de mon discours qui dérange, je te renvoie vers mon second paragraphe en début de post.
Lunavha a écrit :
Je ne nie pas que tu as pu avoir des problèmes de santé liés à ça, je ne te connais pas, mais faire croire que ton cas est commun et que beaucoup de femmes auront la même chose est totalement aberrant.
Aucunement, tu m'as très mal comprise et n'a pas bien interprété mes propos. Je n'ai pas dis que la pilule m'avait causé des problèmes de santé, j'ai dis que je m'en servais justement comme traitement (faute d'en avoir un adapté). Je n'ai pas non plus parlé de ma pathologie, donc aucun amalgame. Attention aux erreurs d'interprétation dues à une lecture un peu trop rapide.
Ginsberg a écrit :
On a toutes un rapport différent à la pilule et c'est clair qu'elle ne peut pas convenir à tout le monde, il faut tout simplement lui laisser sa chance, et c'est vrai que lorsqu'on est jeune, c'est la première méthode contraceptive qui nous est délivrée (pour X raison) parce que c'est la plus "simple" (bah ouais, le stérilet à 14 ans, bof quoi).
Si ça ne nous convient pas, on en change, tout simplement.
Bien sûr, et je suis globalement d'accord avec ce point. Cependant, ayant plutôt bien connaissance de ce sujet, je pense qu'il est important de préciser qu'au vue de l'augmentation des risques en cas de contraception hormonale notemment pendant la puberté, il est plus prudent et responsable de choisir une alternative non-hormonale le temps de finir de se former sexuellement, afin de pouvoir faire diverses analyses fiables (et non altérées par des pics hormonaux ponctuels dus à l'afflux d'hormones pendant la puberté) et savoir si la pilule contraceptive est la meilleure alternative possible pour telle ou telle femme, et savoir également quel type de pilule serait la plus adaptée, etc. Si l'on demande de faire une prise de sang avant de recevoir cette prescription et de faire un bilan de santé annuel pour vérifier si tout se passe bien, ce n'est pas pour le plaisir de se faire vampiriser par des laborantins ^^
Voilà voilà, désolée pour les pavés ! Je ne me suis pas attelée à citer le reste de vos messages car ça m'aurait tout simplement fait me répéter. Encore une fois, désolée si la tournure de mes phrases vous a fait mal comprendre le fond de mon message. C'est justement car je me soucie réellement de la santé des gens que j'essaie de les mettre en garde, peut-être maladroitement... l'écrit n'aide pas trop pour se faire comprendre !
Dernière modification par GrosseDindeLubrique (Le 28-10-2016 à 07h56)
#1072 Le 28-10-2016 à 06h06
Pour résumer (et je parle en tant que future soignante): La prise de la pilule contraceptive comporte un risque thrombo-embolique, c'est un des effets secondaire à long terme (par long terme, entendez minimum un an en moyenne). Mais pas à elle seule, le risque augmente si on cumule des facteurs de risques: tabagisme, antécédents familiaux, pathologie cardio-vasculaire déjà présente,...
Ce qui concerne surtout les jeunes filles, c'est le mélange explosif tabac + pilule. Pire encore si antécédents familiaux. Ce qui était mon cas à l'époque (même si maintenant j'ai arrêté de fumer), ce qui fait que mon gynécologue m'a suggéré une autre contraception. Et même si les sociétés pharmaceutiques tendent à dire qu'il n'y a pas de lien de cause à effets, ce lien a bien été prouvé. J'ai vu des jeunes filles de 18-20 ans faire un AVC à cause de cette accumulation de facteurs de risques (pilule+tabac+antécédents), ai-je besoin de parler des conséquences possibles d'un AVC (décès, hémiplégie dont on ne récupère pas toujours complètement, handicap lourd, parfois aucune séquelles si on a de la chance,...)... Donc on ne rigole pas avec ça.
Dernière modification par Aradalwenn (Le 28-10-2016 à 06h07)
Non.
#1073 Le 28-10-2016 à 14h05
Moi je me demande quand je les auraient je pense vers 15 car ma mère les a eu a 16 ans
#1074 Le 28-10-2016 à 14h12
A part l'implant contraceptif... Honnêtement je ne vois pas ce que l'on peut proposer à des jeunes femmes qui vivent mal leurs règles et/ou ont une vie sexuelle active. Et puis les médecins ne nous informent jamais sur les possibles contraceptions, c'est d'office la pilule qui nous est imposée. 
#1075 Le 28-10-2016 à 17h35
Il faut savoir que les médecins ne sont pas tous au fait des nouveaux médicaments qui peuvent sortir chaque année pour traiter certains problèmes, ou ils n'y pensent pas forcément. De plus, il est parfois difficile d'estimer la cause de la douleur, ce qui fait qu'on traite généralement le symptôme avec une solution toute faite comme la pilule.
En cas de règles douloureuses, vous pouvez toujours essayer ces quelques astuces :
— Pression manuelle de l'utérus (en position fœtale allongée par exemple, ou en vous cambrant et en remontant légèrement les genoux en étant assise sur une chaise)
— Détente musculaire (bain chaud, pression d'une bouillotte sur le bas-ventre, méditation)
— Prendre des compléments en vitamine E et/ou en magnésium
— Prise d'anti-inflammatoires (parmi les plus polaires : Ponstyl, Ibuprofène, Spasfon...)
Si vous souffrez de règles abondantes, voici quelques alternatives :
— Prendre des compléments en fer
— Éviter les aliments riches en saccharose ou autres sucres raffinés qui font exploser votre indice glycémique et augmentent votre pression artérielle
— Éviter le stress et les produits (médicaments, aliments) qui ont un effet anti-coagulant
— Demandez à votre pharmacien des ampoules d'Exacyl qui est un médicament ayant pour but de ralentir des saignements trop abondants (lisez bien la notice avant tout usage et demandez conseil à votre médecin).
Essayez plusieurs alternatives avant de prendre un traitement hormonal si votre situation personnelle vous le permet. Vous pouvez toujours demander à votre pharmacien si des solutions homéopathiques existent ou simplement s'ils ont des conseils pour vous faciliter cette période sans forcément acheter de médicaments. Sachez qu'ils sont aussi là pour vous aider, vous pouvez leur demander conseil sans pour autant devoir mettre la main au porte-monnaie ^^
Dernière modification par GrosseDindeLubrique (Le 28-10-2016 à 18h00)




