Le premier tome de l'amie Prodigieuse! je conseille!

Cyrano de bergerac ct pour le collège lol

Le livre de ma mère, Albert Cohen. Que dire ? C'est du Cohen. Une dinguerie d'écriture avec des paradoxes à la pelle, sensuelle et morbide, aimante et méprisante, naïve et ironique, émerveillée et désabusée...

« Sur sa tombe matinale, le ciel est d’un géant bleu puissant, et les petits oiseaux lancent leurs joyeux chichis et leurs innocences dans l’aube fleurie, leurs angéliques commérages du réveil et des prestes envols, leurs poèmes de quatre sous, leurs doux glaçons pointus d’appel et toutes leurs disponibilités liquides et, à l’exception du coucou idiotement obsédé de jouer à cache-cache, tous ces oiselets lancent leurs mille bonjours à papa soleil, et que c’est chic de vivre à l’air frais, crient ces petits chéris, fiérots troubadours huppés et complètement saouls de clarté, qui maintenant viennent, en diverses affables polkas, picorer sur l’herbe de sa tombe. »

Le désert des Tartares de Dino Buzzati

Tortues à l'infini de John Green.
Je vais arrêter de lire cet auteur, car hormis Nos étoiles contraires, j'accroche pas à ses livres.

Le premier jour du reste de ma vie, de Virginie Grimaldi.
Il était sympa.

misschemistry je te conseille Nymphéas noirs de Bussi, un des meilleurs livres que j'ai lu (faut bien lire jusqu'au bout).

"La carte des jours" Ransom Riggs

J'ai lu Eluard : Capitale de la douleur et L'amour la poésie. J'ai commencé Nana pour le bookclub d'Antastesia : j'en suis à une cinquantaine de pages, pour le moment J'A-DORE. C'est aussi mon premier Zola, on va sortir le champagne !

L'idiot de Fiodor Dostoïevski.

La grève des femmes formidables, d'Alex Riva.
J'ai pas accroché du tout.

Dernière modification par oOococalieoOo (Le 01-09-2019 à 16h57)

RavioliGangsta a écrit :

L'idiot de Fiodor Dostoïevski.

   

J'ai fini Nana que j'ai juste adoré. Le style est parfait, dense mais fluide, virtuose mais simple (ça se lit à une vitesse !), la construction et la progression narratives sont ON POINT, tout est balisé, rien n'est laissé au hasard, c'est hyper construit mais rien ne semble construit (si c'est pas une des définitions possibles du génie). Avec ça, des personnages et des scènes mémorables, marquants, riches, des images d'une grande puissance

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cette tâche de sang qui barre le pas de la porte !

Pour couronner le tout, une grande partie du roman concerne le monde du théâtre, que j'aime d'amour. Je peux enfin comprendre pourquoi ma licence déborde de fans de Zola.

Sinon, j'ai lu aujourd'hui Les lettres à un jeune poète de Rainer Maria Rilke. à part certains passages très beaux et qui me parlent (sur la solitude, la création...), son point de vue quand même intéressant sur l'intuition de l'égalité h/f comme postulat de toute relation saine, ça m'a pas transcendée plus que ça, même certains passages dans le ton un peu moraliste m'ont énervée, mais surtout j'imagine que j'avais de trop grandes attentes vu tout ce qu'on en dit. MAIS j'ai lu ses poèmes français : Vergers et les Quatrains valaisans. J'ai aussi lu un peu de sa prose (hors épistolaire), mais c'est le Rilke poète qui m'a marqué et qui continuera à m'intéresser je crois. Vu que le français n'est pas sa langue maternelle, c'est fascinant : quelle est la part de décalage poétique qui s'opère ici qui est dû uniquement à cette maîtrise (toujours relative) d'une autre langue que la sienne ? Dire qu'en plus il connait l'italien, le danois, le russe ! Ces lectures de Rilke m'ont énormément donné envie de reprendre l'apprentissage du russe, et même de l'allemand alors que c'est ma bête noire mdrr.

Confessions d'une sociopathe de M.E. Thomas

Notre Dame de Paris de Victor Hugo

Encore pour la fac j'ai lu Le Neveu de Rameau de Diderot. Juste génial, j'ai adoré. "Que le diable m'emporte, si je sais au fond ce que je suis."

Mort sur le Nil d'Agatha Christie

Mon deuxième roman "Rendez-vous dans quinze ans", que j'ai édité au début de l'été.

Le bleu est une couleur chaude.
Une belle BD de Julie Maroh.

Le Paradoxe sur le comédien de Diderot et Corps et biens de Desnos.

La maison biscornue, d'Agatha Christie.

La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette

« Parcours commando » Marius

Un homme disposé au grand banditisme qui saisit une opportunité et atteint l’élite des forces de l’ordre pour y vivre une aventure humaine incomparable. Un coup de fouet, j’ai adoré. Je le recommande surtout aux futurs militaires mais n’importe qui saura y trouver son compte. Une source d’espoir immense. 

Dernière modification par Shannon07 (Le 22-09-2019 à 01h08)

La BD Imbattable tome 1, de Pascal Jousselin.
Je mets des extraits, parce que je la trouve vraiment excellente cette BD.

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Et La disparition de Stéphanie Mailer, de Joël Dicker, j'ai adoré.

oOococalieoOo a écrit :

La BD Imbattable tome 1, de Pascal Jousselin.
Je mets des extraits, parce que je la trouve vraiment excellente cette BD.

J’adore! C’est vraiment pas mal! Merci pour le partage.


J’ai lu Premiers pas vers la sagesse d’Arnaud Desjardins. Court mais efficace.

L’œil le plus bleu de Toni Morrison, j'avais initialement prévu de le lire en juillet pour le readathon mais ça ne s'est fait qu'aujourd'hui (commencé hier soir et fini ce matin). C'est dur dans les thèmes, l'histoire, c'est triste, exigeant, ça n'épargne rien ni personne (c'est typiquement l'inverse du "feel-good book"), l'écriture atteint des sommets de beauté à la limite du génie.

exemple, même en traduction c'est dingue alors j'imagine pas en vo, en plus j'ai lu l'intégralité du livre avec une musique qui allait tellement bien avec ! (je résiste pas à la mettre...)

"Elles viennent de Mobile. D'Aiken. De Newport News. De Marietta. De Meridian. Et les noms de ces endroits, quand elles les prononcent, font penser à l'amour. Quand on leur demande d'où elles sont, elles penchent la tête et disent « Mobile » et l'on croit avoir été embrassé. Elles disent « Aiken » et l'on voit le papillon blanc d'un regard passer une barrière avec une aile arrachée. Elles disent « Nagadoches » et l'on a envie de répondre : « Oui, je le veux. » On ne sait pas à quoi ressemblent ces villes mais on aime ce qui se passe dans l'air quand elles ouvrent les lèvres pour en laisser les noms s'envoler.

Meridian. Ce son ouvre les fenêtres d'une pièce comme les premières notes d'un cantique. Peu de gens peuvent dire le nom de leur ville natale avec une affection aussi subtile. Peut-être parce que les gens n'ont pas de ville natale, seulement des endroits où ils sont nés. Mais ces filles-là s'imprègnent du jus de leur ville natale, et cela ne les quitte jamais. Ce sont des filles maigres et brunes qui ont regardé pendant longtemps des roses trémières dans les arrière-cours de Meridian, de Mobile, d'Aiken et de Baton Rouge. Comme les roses trémières, elles sont maigres, grandes et immobiles. Elles ont des racines profondes, des tiges solides et seule leur cime fleurie se balance dans le vent. Elles ont les yeux des gens qui peuvent dire l'heure d'après la couleur du ciel. De telles filles habitent dans des quartiers noirs très calmes où tout le monde a du travail. Où il y a des balançoires sous des porches attachés à des chaînes. Où l'on coupe l'herbe à la faux, où un coq lisse ses plumes, où des tournesols poussent dans les cours et où il y a des pots de giroflées, de lierre et de langues-de-belle-mère sur les marches et l'appui des fenêtres. De telles filles ont acheté des pastèques et des haricots verts directement à un paysan dans sa voiture."

Alors je viens de commencer à lire Luca un roman de Franck Thilliez.
C'est un livre qui soulève beaucoup de questions d'éthiques comme par exemple la GPA en France

"Le Journal d'Anne Frank" et j'ai vraiment aimé ce livre ! Je me retrouve un peu à travers cette personne..