Moi, je suis espagnole, donc je ne suis pas sûre si l'éducation fonctionne comme en France. Il me manque 2 ans avant de commencer l'université, ici en Espagne on fait 2 années de "Batxillerat", il y a différentes modalités pour se spécialiser avant de l'université. Pour ma part, j'ai pris la modalité scientifique pour étudier Biochimie.
J’en suis traumatisée!! Maintenant 2 ans que je vois une psy pour m’en remettre... même le mot université me donne des sueurs froides 
Moi c'est pareil
Bon courage Cassie 
cassie54290 a écrit :
J’en suis traumatisée!! Maintenant 2 ans que je vois une psy pour m’en remettre... même le mot université me donne des sueurs froides
Les filles je suis à ma 20e crise d'angoisse de la semaine, qu'une âme charitable veuille bien m'éclairer.
Je suis en rupture familiale depuis 2 ans, j'ai 24 ans.
J'ai validé une année de master 1 en mai dans un secteur qui me passionne pas, mais qui recrute beaucoup
L'objectif principal de mes études c'est de trouver du travail. J'ai abandonné l'idée de faire de ma passion mon métier il y a bien longtemps, le secteur qui me passionne est incroyablement élitiste.
Contexte : cet été j'ai été délogée à cause des JO. Merci le Crous. En plus, en ce moment, j'apprends qu'ils ont égarés des effets personnels d'étudiants lors des déménagements. On se marre.
Avant de valider le M1, je postule à un autre master. Dans une fac que j'ai esquivé en licence, à cause de son élitisme écoeurant. Bon j'avoue que c'est aussi du haut niveau. J'ai un profil social, je préfère esquiver cette université.
Cependant, mon M1, que j'ai fait dans la même fac qu'en licence et dans le même UFR, ne me plaisait pas. Pas de rigueur, plus de week-end car cours les samedis, aucune organisation et un directeur quasi absent. Il sait que je suis en situation de handicap (dépression, anxiété, PSTD) mais ne propose aucun suivi ni aménagements, je me sens délaissée. Ce master m'aura value une nevralgie cervico-bracchiale et des corps flottants dans les yeux (qui sont des conditions irréversibles). Bref, ils m'ont stressée. En plus, je faisais le sacrifice de poursuivre un master "exigeant" dans un secteur qui ne me plait pas du tout. Ainsi, avant même d'intégrer ce master, je savais que je le quitterai en fin d'année, en postulant dans un autre master 2.
Je postule. À ma grande surprise, je suis admise. 2000 candidats, 6 places. J'hésite parce que c'est la fac ennemie élitiste et parce qu'elle se dit "école de commerce"... Ma phobie. Mais bon, j'ai envie de sortir de la précarité. Mais en même temps, je ne peux entrer en "école de co" puisque ça me paraît contre-nature, aux antipodes de ma personnalité qui est elle sociale. Donc, je me désiste. J'explique au directeur que je ne pourrais pas faire le master, parce que je sais que je ne trouverai pas d'alternance (obligatoire) au vu du contexte de cet été (délogement à cause des JO). Il me donne plus de temps pour y réfléchir, je pense à mon avenir, j'en parle à mon entourage, j'accepte.
A la rentrée la semaine dernière, je n'ai toujours pas d'alternance. Sans quoi, je ne pourrais pas rester les prochaines semaines. Mais en même temps je suis rassurée, parce que depuis la rentrée je ressens un immense regret. Je suis malade depuis la rentrée, je ne mange plus et je ne dors plus.
En sachant que les cours que j'ai suivi cette semaine sont d'une rigueur que je n'ai jamais connu avant. Je ne suis absolument pas du même niveau, puisque je suis la seule à avoir un backround social, n'ayant aucun rapport avec le commerce. Sur ça, un camarade m'a aujourd'hui rassurée, il trouve ça difficile tout autant que moi.
Je prend la décision de mettre fin à cette angoisse en en parlant au directeur. Je lui dit de nouveau mon souhait de me désister. Il m'entend, me comprend, me rassure, me laisse le choix tout en ma rassurant que comme j'ai choisi la "voie difficile" (JE N'EN AVAIS AUCUN IDÉE, ÇA N'ÉTAIS ABSOLUMENT PAS LE BUT DE MA DÉMARCHE, JE VOULAIS SIMPLEMENT UN AUTRE MASTER MIEUX ENCADRÉ ET RECONNU, PAS DIFFICILE CAR JE SUIS ÉPUISÉE) alors je ne serai pas toute seule. Il me dit qu'il fera tout le nécessaire pour m'aider, même matériellement.
Sauf que dans mon coeur, la décision est déjà prise. Je veux retourner dans mon ancien master auquel je suis, de droit, admise, et y retrouver mes amis, mon copain, une ambiance plus cool et profiter du rythme d'alternance qui passe en 35h en janvier.
Je suis complètement perdue.
Est-ce que je pense à ma santé mentale en choisissant une voie plus aisée
ou
est-ce que choisi la voie difficile pour ma dernière année de master afin d'avoir plus de chance de sortir de la précarité ?
Dernière modification par cameron-maelyss (Le 30-08-2024 à 15h42)
