Bonsoir
Pour un peu degrossir tout ça, le poème de Queneau est un hommage direct à Ronsard, qui utilisait le principe du temps qui passe, de la jeunesse et du vieillissement rendant les femmes moins attirantes car moins fraîche, manière très poétique d'essayer de pécho dans les plus brefs délais tant que la demoiselle pouvait physiquement se permettre de faire la fine bouche ! ( oui je sais ma façon d'expliquer peut être un peu trash mais c'est ainsi que je presente mes cours ^^ )
La flatterie, le meilleur moyen de gagner du temps dans le processus de séduction ^^
Bon sinon, que dire de Queneau et de son poème, afin de mieux comprendre les points importants à évoquer dans la prose par la suite ?
=> Le ton : Pourquoi Queneau rappelle-t-il Ronsard ? parce qu'il ne fait pas dans la dentelle ! ce ton parfois cru et direct qui lui est connu s'attaque directement, et même de façon plus audacieuse que Ronsard, au physique frais et pimpant mais éphémère de la femme... Que si elle obtient tout dans l'instant, c'est uniquement parce qu'elle est jeune et fraîche mais qu'elle va rapidement faner et flêtrir, et qu'elle n'aura donc plus d'intérêt ( principe de date de péremption adapté au genre féminin, c'est sympa ouais je sais... ). Ainsi, les termes, les évocations et les arguments des 2 poèmes sont les mêmes. Si le fond est le même, la forme elle diffère : Ronsard parle de rose, Queneau parle de cuisse...
=> Le principe de profiter d'être jeune et donc désirable revient au principe d'Epicure et du fait de profiter de chaque instant ( comme le dernier ), de profiter de l'instant présent. CARPE DIEM !
Bref, première analyse du texte pour mieux cerné l'artiste, le genre, les arguments, le contenu...
Pour Queneau donc, faisons des coquineries tant qu'on le peut encore ( enfin tant qu'elle donne envie encore ) ! sa philosophie de la vie ou comment profiter du moment présent en charmante compagnie...
Mon côté moralisateur et un chouya féministe sur les bords tendrait à remettre aimablement à sa place ce malautru qui jauge mes cuisses pour indiquer que je suis encore fraîche et donc encore envisageable par lui, ce qui devrait être pris comme un compliment selon lui !
Une prose peut-être pour évoquer le fait que céder à la chair avec le premier charmeur n'est pas profiter de l'instant présent ? que si nous n'avions plus qu'une journée à vivre, aurions nous tous envie de passer du bon temps avec le premier flatteur qui passe ? Est-ce vraiment la "fraîcheur" qui fait de nous notre valeur ? qui doit est complimentée ?
Attention, quand je suggère cela, ça doit être bien argumenté, proprement dit et ne pas taper dans du discours à la femen !
En bref, Queneau a une conception du profit de l'instant présent qui ne semble pas être partagé par cette jeune femme...
( veuillez m'excuser en passant mais j'ai toujours pensé que Ronsard et Queneau étaient des petits cochons qui se cachent derrière la poésie pour séduire ^^ )
Dernière modification par Theblackcraft (Le 06-04-2020 à 23h01)